Historique de la commune

La Commune d'Uccle fut formée en 1795, sous la domination française, par la réunion d'Uccle et des seigneuries de Carloo et de Stalle.
Dans un lointain passé, le chef-banc ou
échevinage d'Uccle étendait sa juridiction sur toute l'ammanie de
Bruxelles. D'après l'historien L. Vanderkindere, Uccle semble avoir été
à une certaine époque le chef-lieu juridique de Bruxelles.
Selon
une très vieille légende, l'église Saint-Pierre d'Uccle aurait été
consacrée vers l'an 803 par le Pape Léon III, en présence de
Charlemagne et de Gerbaldus, évêque de Liège.
Un grand nombre de familles nobles avaient érigé leurs
manoirs dans la contrée. On en retrouve encore trace dans la toponymie
locale : Overhem, Stalle, Carloo, Kinsendael, Neckersgat, etc...
Boetendael (Val des Pénitents) rappelle le couvent des franciscains
institué en 1467 par Isabelle de Portugal.
L'évolution économique du 19ème siècle se trouve à l'origine de l'essor extraordinaire de la capitale et des faubourgs.
Située
au sud de la ville, sur le chemin du bassin minier de Charleroi, la
commune d'Uccle devait se développer rapidement grâce aux deux voies de
communication qui traversent son territoire : la chaussée de Waterloo,
vers Charleroi, et la chaussée d'Alsemberg, vers Braine l'Alleud. Le chiffre de la population constitue un témoignage
éloquent de cet accroissement : 3.091 habitants en 1815, 19.967 en 1903
et plus de 74.000 aujourd'hui.
Malgré le caractère urbain de
certains quartiers, Uccle a su conserver de larges espaces aérés d'une
exceptionnelle salubrité. De belles avenues bordées d'arbres la
sillonnent en tous sens. Aux maisons de campagne du siècle dernier sont
venus s'ajouter les belles villas et les jardins fleuris des citadins.
Les peintres et les sculpteurs en ont fait un séjour de prédilection.
Les édifices et les sites classés retiennent l'attention de ceux qui
aiment à se pencher sur le passé.
Armoiries et sceau de la Commune d'Uccle